Notre mission est de rendre accessible une consommation alimentaire responsable. Nous souhaitons mettre en avant et favoriser les restaurants & les commerces alimentaires qui s’engagent, d'un point de vue écologique et/ou d'un point de vue solidaire.
Voici comment nous les sélectionnons.
Pour définir un restaurant écologique, nous avons créé un barème, qui s’appuie sur des études scientifiques de mesure d’impact.
Pour être référencé, un restaurant doit atteindre au moins 3 points ou être référencé sur un de nos labels partenaires (Ecotable ou FIG).
Selon les derniers chiffres de Carbone4, la viande et le poisson représente 44% des émissions carbones de notre alimentation !
Sur d’autres aspects écologiques, produire de la viande nécessite beaucoup d’espace (323m2 pour produire 1 kg) et beaucoup d’eau (15000 litres).
Manger moins de viande est de très loin la meilleure façon de contribuer à une alimentation soutenable et durable. Voici un article qui détaille ce sujet.
C’est la raison pour laquelle ce critère a une forte pondération.
Voici le détail :
- Menu 100% végétarien : 3 points
- Menu >50% végétarien : 2 points
- Menu avec au moins 1 entrée et 1 plat végétarien : 1 point
- Point bonus si la carte est 100% vegan
28% des terres mondiales sont utilisés pour produire de la nourriture qui n’est jamais consommée.
La chaîne alimentaire, de la production à la consommation, est imparfaite et génère des pertes.
Les leviers d’optimisation sont multiples et à plusieurs niveaux.
Voici comment se répartit le gâchis alimentaire :
- 32 % en phase de production ;
- 21 % en phase de transformation ;
- 14 % en phase de distribution ;
- 33 % en phase de consommation.
Un restaurant peut agir de différentes façons :
- En ayant une carte courte pour augmenter la rotation des stocks (moins de 5 plats sur la carte).
- En ayant un menu du jour pour écouler les surstocks.
- En proposant aux clients la taille de leur assiette (S, M ou L)
- En étant référencé sur des applications “anti-gaspi”.
Il faut répondre au moins à 2 critères pour obtenir le point anti-gaspi.
Suite à notre propre étude portée sur 2480 produits de la base Agribalyse (fournie par l’ADEME), la part du transport équivaut à 8.4% des émissions carbones.
Favoriser les circuits-courts permet de favoriser le commerce avec des plus petits producteurs, qui produisent souvent de manière plus respectueuse de l’environnement.
Les restaurants qui utilisent uniquement des produits de saison, avec un approvisionnement majoritairement local (>50%) pourront bénéficier du point. Nous considérons ici un produit parcourant moins de 200 kms comme local.
Suite à notre propre étude portée sur 2480 produits de la base Agribalyse (fournie par l’ADEME), la part des déchets équivaut à 6.5% des émissions carbones.
Le problème des déchets n’est pourtant pas lié qu’aux émissions de Co2, les déchets polluent les océans et finissent par se retrouver dans la chaîne alimentaire.
Nous avons donc décidé d’attribuer 1 point aux restaurants favorisant le 0 déchet : 100% vaisselle réutilisable, eau micro-filtrée, utilisation de la consigne pour les ventes à emporter, déchets alimentaires utilisés pour du compost...
Au minimum 2 critères doivent être remplis pour obtenir le point bonus.
Il est très difficile de vérifier les bénéfices écologiques des produits biologiques car, il existe de nombreuses façon de pratiquer une agriculture biologique.
Toutefois, si nous nous tenons à différentes études prenant en compte de grands panels d’études, nous pouvons constater plusieurs bénéfices sous-jacents à une agriculture biologique :
1) Sol : Une parcelle biologique présenterait 7% de matière organique supplémentaire.
2) Biodiversité : Amélioration de la diversité des espèces de 10.5%
3) Climat : Respectivement -40%, -10% et +10% d’émissions pour des légumes, du lait ou de la viande biologique.
4) Espace : Perte de rendement du biologique estimée entre 20 et 30% donc un besoin supérieur en terre pour produire autant.
Ainsi, nous avons décidé d’attribuer 1 point aux restaurants qui proposent des plats, en majorité à base de produits biologiques (ou des labels équivalents).
Un restaurant qui participe à une démarche de contribution telle que des dons vers des associations (1% for the planet par exemple) obtiendra 1 point.
Un DPE (Diagnostic de Performance Enérgétique) avec une note Co2 supérieur à B ou la mise en plan d'un plan de mobilité pour les employés du restaurant permet aussi d'obtenir un point supplémentaire.
L’enjeu environnemental et l’enjeu sociale sont les 2 faces d’une même pièce.
C’est pourquoi nous souhaitons également valoriser des restaurants qui favorisent l’inclusion. Il existe de nombreux concepts de restaurants qui vont dans ce sens et qui méritent selon nous d’être mis en lumière, comme des restaurants qui :
- favorisent la réinsertion professionnelle
- emploient des personnes en situation de handicap.
- aident les personnes en situation financière difficile en invitant chacun à payer en fonction de sa capacité financière.
- etc.
Sur ce volet, il n'existe pas de barème précis. La décision d'inclure (ou non) un restaurant sera subjective et discutée au sein de notre comité interne.
Il est également possible d’utiliser ses Titres Restaurant dans des commerces alimentaires. Voici les critères pour être éligible à un avantage :
28% des terres mondiales sont utilisés pour produire de la nourriture qui n’est jamais consommée.
La chaîne alimentaire, de la production à la consommation, est imparfaite et génère des pertes.
Les solutions qui permettent de récupérer des produits alimentaires qui autrement auraient été jetés sont éligibles.
Condition : plus 50% de l’activité proviennent de l’anti-gaspillage.
Quelques exemple : Too Good To Go, Phenix, etc.
Suite à notre propre étude portée sur 2480 produits de la base Agribalyse (fournie par l’ADEME), la part des déchets équivaut à 6.5% des émissions carbones.
Le problème des déchets n’est pourtant pas lié qu’aux émissions de Co2, les déchets polluent les océans et finissent par se retrouver dans la chaîne alimentaire.
Les commerces, dont plus de 50% de l’activité (CA) est réalisée en vrac, sont éligibles.
Si nous nous tenons à différentes études prenant en compte de grands panels d’études, nous pouvons constater plusieurs bénéfices sous-jacents à une agriculture biologique :
- Sol : Une parcelle biologique présenterait 7% de matière organique supplémentaire
- Biodiversité : Amélioration de la diversité des espèces de 10.5%
- Climat : Respectivement -40%, -10% et +10% d’émissions pour des légumes, du lait ou de la viande biologique.
- Espace : Perte de rendement du biologique estimée entre 20 et 30% donc un besoin supérieur en terre pour produire autant.
Tous les commerces, dont plus de 50% de l’activité (CA) provient de produits biologiques (hors viande), sont éligibles.
Suite à notre propre étude portée sur 2480 produits de la base Agribalyse (fournie par l’ADEME), la part du transport équivaut à 8.4% des émissions carbones.
Favoriser les circuits-courts permet de favoriser le commerce avec des plus petits producteurs, qui produisent souvent de manière plus respectueuse de l’environnement.
Tous les commerces, dont plus de 50% de l’activité (CA) provient des circuits courts (<200km, hors serre chauffée), sont éligibles.
De la même manière que pour les restaurants, accepter ou refuser un magasin solidaire est subjectif. La décision sera prise au sein de notre comité de sélection, qui se réunira une fois par semaine.